Galets
Exposition actuelle
Galerie Sophie Leiser, Biarritz
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Galerie Sophie Leiser, Biarritz
Serie en cours

À l’origine de cette série, il y a ce geste anodin et presque inconscient : ramasser un galet sur la plage, le faire rouler sous ses doigts, le garder dans sa poche sans réellement savoir pourquoi.
Un geste que nous avons tous répété, sans intention claire, mais qui dit beaucoup.
Car le galet est le fruit d’un long travail : il ne disparaît pas avec le temps, il s’élabore, comme nos pensées, comme nos vies. Chaque pièce en devient le témoin, rappelant que l’érosion, loin d’être une perte ou une disparition de la matière, est une forme d’élaboration. Cette série met en scène le travail du temps sur la matière, déposé sur les rivages comme dans nos existences.
Le bois est façonné jusqu’à prendre une apparence minérale. Certains y voient de la pierre, d’autres de la céramique. Cette ambiguïté volontaire brouille les repères, installe l’œuvre dans un intervalle : entre naturel et construit, permanence et transformation.
Chaque pièce est contenue dans un cadre, cubique qui agit comme socle et révélateur. Le cadre n’est pas conçu comme une contrainte, mais comme une structure qui rend possible l’apparition de la forme. Dans cette série, il fonctionne comme un dispositif qui met en jeu la question de l’évolution : ce qui se contient, ce qui se dépasse, ce qui se construit à partir d’un cadre et d’un espace donné.
Le titre des œuvres, Galet 1, Galet 2, Galet 3... prolonge ce principe.
Cette répétition volontaire agit comme une nomenclature, presque désincarné, mais aussi comme une scansion : un rythme obsédant, proche du mantra. Elle renforce l’idée de série, de continuité, et laisse la place à la matière elle-même pour porter l’imaginaire, son évolution, ainsi que l’évolution en nous-mêmes.
Cette répétition se retrouve au cœur même de la sculpture : chaque galet semble se prolonger en profondeur, comme s’il roulait sur lui-même. C’est à la fois une accumulation et une absence, car chaque galet n’est représenté que par son contour, laissant au spectateur la possibilité de s’approprier sa forme, son contenu et de la compléter ou de l’imaginer selon sa propre histoire.
À travers cette série, Samson Penot développe une réflexion où matière, mémoire et temps se rejoignent. Ses sculptures se situent dans cet entre-deux : entre nature, abstraction et profondeur humaine. Ce sont des œuvres qui ne se regardent pas en surface, de gauche à droite, mais en profondeur, à l’image de nos vies.
À l’origine de cette série, il y a ce geste anodin et presque inconscient : ramasser un galet sur la plage, le faire rouler sous ses doigts, le garder dans sa poche sans réellement savoir pourquoi.
Un geste que nous avons tous répété, sans intention claire, mais qui dit beaucoup.
Car le galet est le fruit d’un long travail : il ne disparaît pas avec le temps, il s’élabore, comme nos pensées,
comme nos vies.
Chaque pièce en devient le témoin, rappelant que l’érosion, loin d’être une perte ou une disparition de la matière, est une forme d’élaboration.
Cette série met en scène le travail du temps sur la matière, déposé sur les rivages, comme dans nos existences.
Le bois est façonné jusqu’à prendre une apparence minérale. Certains y voient de la pierre, d’autres de la céramique. Cette ambiguïté volontaire brouille les repères, installe l’œuvre dans un intervalle : entre naturel et construit, permanence et transformation.
Chaque pièce est contenue dans un cadre, cubique qui agit comme socle et révélateur. Le cadre n’est pas conçu comme une contrainte, mais comme une structure qui rend possible l’apparition de la forme. Dans cette série, il fonctionne comme un dispositif qui met en jeu la question de l’évolution : ce qui se contient, ce qui se dépasse, ce qui se construit à partir d’un cadre et d’un espace donné.
Le titre des œuvres, Galet 1, Galet 2, Galet 3... prolonge ce principe.
Cette répétition volontaire agit comme une nomenclature, presque désincarné, mais aussi comme une scansion : un rythme obsédant, proche du mantra. Elle renforce l’idée de série, de continuité, et laisse la place à la matière elle-même pour porter l’imaginaire, son évolution, ainsi que l’évolution en nous-mêmes.
Cette répétition se retrouve au cœur même de la sculpture : chaque galet semble se prolonger en profondeur, comme s’il roulait sur lui-même. C’est à la fois une accumulation et une absence, car chaque galet n’est représenté que par son contour, laissant au spectateur la possibilité de s’approprier sa forme, son contenu et de la compléter ou de l’imaginer selon sa propre histoire.
À travers cette série, Samson Penot développe une réflexion où matière, mémoire et temps se rejoignent. Ses sculptures se situent dans cet entre-deux : entre nature, abstraction et profondeur humaine. Ce sont des œuvres qui ne se regardent pas en surface, de gauche à droite, mais en profondeur, à l’image de nos vies.


Galet IV


Galet III


Galet II


Galet I


Hors champs
(Collection privé)